Les objectifs que l’on aborde à travers cette pratique relèvent du travail de l’égo, de l’estime de soi, du renforcement du moi… ils peuvent aussi correspondre à des problématiques telles que le deuil, la réduction du poids, l’arrêt de tabac… le champ d’application est vaste ! Le thérapeute est là pour circonscrire la problématique et vous indiquer si l’hypnose convient pour y répondre.
Le principe
L’hypnose utilise l’état modifié de conscience pour que le travail thérapeutique puisse se faire en dialogue avec le subconscient. Celui-ci possède en effet des barrières et des mécanismes de défense que l’on peut lever grâce à cet état de très grande détente (mise en place par ce qu’on appelle « une phase d’induction »).
Dans ce travail on ne cherche pas, contrairement au travail de l’analyse, à chercher pourquoi on a adopté tel ou tel comportement. L’hypnose s’intéresse au « comment adopter un nouveau comportement » plus bénéfique et plus adapté à nos besoins actuels et futurs.
L' Histoire de l'Hypnose
Si l’histoire de l’hypnose commence avec Mesmer au 18e, la pratique actuelle est loin de la culture du secret qu’elle revêtait à l’époque. À ce titre, l’hypnose thérapeutique se place bien loin des spectacles qui utilisent ses ressorts. De grands thérapeutes ont travailler à améliorer et faire connaitre l’hypnose : Ivan Pavlov aux alentours de 1900, Pierre Janet en 1919 et bien sûr
Milton Erikson qui lui offre une véritable renaissance, pendant la guerre et surtout au cours des années cinquante et soixante. Il est également considéré comme le coauteur de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) au côté de Richard Bandler et John Grinder, travail mené dans les années soixante-dix.
Le concept d’hypnose thérapeutique est formulé et introduit en 1971 par Léon Chertock, fondateur du Laboratoire d’Hypnose Expérimentale à Paris.Aujourd’hui la pratique de l’hypnose se nourrit encore de son époque. Dotée d’une vision humaniste, elle prend davantage en compte le bien-être du client et son environnement intérieur et extérieur.
Comment se passe une séance ?
Les techniques d’hypnose proposées ici sont les techniques cliniques et eriksonienne La séance commence par un dialogue entre la personne et le thérapeute afin de circonscrire l’objectif et préparer ensemble la séance qui va suivre. Ensuite, la personne s’installe confortablement sur le divan et porte son attention uniquement sur la voix de l’hypnothérapeute. L’état de conscience modifiée permettant le travail d’hypnose dure de 20 à 40 minutes selon l’objectif. Au sortir de cet état de conscience, un échange a lieu pour permettre de verbaliser le vécu et clôturer la séance.
Durée de la séance :
1 heure
Approche tarifaire :
65 euros
Quelques réponses aux questions récurrentes
Selon l’échelle de « suggestibilité hypnotique » mise au point par l’université de Stamford, 5 % d’entre nous sont réfractaires à l’hypnose et 10 % seulement parviennent à entrer rapidement en état d’hypnose profonde. Mais on ignore toujours pourquoi : il n’y a, à ce jour, aucune corrélation démontrée entre la structure de la personnalité et la suggestibilité.
En France, plus d’un millier de praticiens ont recours à l’hypnose. Dans certains cas, elle constitue le traitement lui-même, dans d’autres, elle facilite l’action du médecin.
– L’arrêt du tabac : 80 % de taux de réussite. L’hypnose aide aussi à lutter contre les effets du sevrage.
– L’excès de poids et la boulimie : elle exerce un bon rôle de soutien psychologique dans les cures d’amaigrissement.
– Lutte contre la douleur : elle ne remplace pas l’anesthésie, mais peut la compléter et permettre de diminuer les doses de médicaments. Elle est aussi de plus en plus utilisée en chirurgie dentaire.
– Les troubles psychologiques : stress, phobies, névroses, anxiété, mais aussi impuissance, frigidité, problèmes de trac, de mémoire, etc.
– Les troubles digestifs : ulcères, colites ou diarrhées dus au stress.
– Les maladies psychosomatiques : maladies de la peau (eczéma, psoriasis, etc.), spasmophilie, rhinites à répétition, troubles de la voix et du chant, asthme.